Caroline : le concert

 

Nous restons une relation, Caroline et moi. Il est vrai que je parle assez peu de ma vie. Professionnellement, j’ai beaucoup de travail, je suis indépendant et vais chez mes clients pour les études. Puis je suis recruté pour un poste de chef de service dans une grande entreprise de Tours. Je n’ai plus l'occasion d'aller en région parisienne. Après quelques années, l’entreprise traversant une grave crise, je suis licencié. Et finalement, je divorce. Voilà ce que c’est que de tomber amoureux d’un mirage québécois.

Après avoir vécu un an avec une jolie chinoise, Way ping, qui était la patronne de mon restaurant favori (la rivière de Chine), où j’emmenais régulièrement mes amantes, du temps de mon mariage. Je prends un appartement rue George Sand à Tours.

On renomme l’appartement le piège à gorettes, c'est presque un logement collaboratif, vu que je suis rarement seul, mes potes et moi, ramenons souvent des nanas pour quelques fêtes très culs !

Toujours en relation, au moins épistolaires, parfois par téléphone, Caroline me raconte qu’elle fait partie d’une chorale, que ça lui plaît énormément, et qu’à ce titre, elle doit venir faire une sorte de stage à Tours, à l’école de musique. Je lui propose tout de suite de l’héberger durant son séjour. Ce qu’elle accepte.

Voici donc mon amie qui arrive à Tours. Juste après le conservatoire, je passe la chercher en voiture. Là, elle m'annonce qu'elle a des places pour un concert à la cathédrale Saint-Gatien, le soir même. Un d'orchestre russe joue le requiem de Mozart.

Un régal ! Caroline est une grande amatrice de musique classique et en a une grande connaissance. Je n'avais jamais entendu le requiem jouer de cette façon-là. Puis un petit restaurant, un tour dans le vieux Tours, et la soirée se termine par les honneurs du piège à gorettes.

Caroline est une bombe sexuelle, et n’a pas froid aux yeux. Après mes premiers baisers de chauffe, voici le moment de descendre à la cave et de manger du minou… Une chance, avec tout ce que j’ai mangé comme chatte, je n’ai pas eu la SPA sur le dos… J’en profite aussi pour lui triturer les mamelles, je sais qu’elle aime qu’on s’occupe de ses seins, serait-ce là le secret des débuts de sa bisexualité ?

Ma copine n’est pas en reste, outre les caresses des zones érogènes, elle se préoccupe également de ma pine, et avec un art du sexe consommé !

Ça se termine de façon classique, je prends ma copine fougueusement, tant je suis excité.

Cette femelle sait aussi se servir de son vagin, et elle me comprime la pine de façon si subtile que, malgré mon envie de faire durer, je finis par me répandre en elle, avec un bonheur indicible.

Visiblement, ce bonheur est partagé, c'est important le partage, même dans le sexe fougueux, voire furieux.

Nous reprenons notre souffle. Puis, quand l’oxygène recommence à nourrir mon cerveau, je demande à ma compagne :

- Tu me laissais entendre que tu étais aussi, parfois, domina ?

- Oui, j’aime bien dominer les messieurs, disons, certains messieurs.

- D’accord, et quel rôle préfères-tu, finalement ?

- Être soumise, c'est moins fatiguant.

Nous rions, et finalement, je lui donne une bonne fessée. Mais il ne faut pas croire que cela calme la belle ! Bien au contraire, et voilà que nous remettons le couvert. Et me voilà à recommencer mon exercice de spéléologue, le lèche cette chatte que j’ai tout de même rempli de foutre, puis passe à l’anus, la feuille de rose est une terie qui ne se démode pas.

La belle s’empare de mon sexe, pas encore remis de ses exploits, en bouche et lui redonne la consistance ad hoc (rien à voir avec un certain capitaine). Je repends ma partenaire, mais avec moins de fougue, plus de douceur et de tendresse.

Caroline semble bien apprécier aussi ce moment plus calme après la tempête. Je jouis encore dans ce ventre chaud et doux. Je me dis qu’il faudra que j’aille explorer cette divine caverne avec ma main, mais à l’époque, la belle ne voulait pas être fistée, de peur de rester ouverte à vitae æternam !

Est-ce encore le cas aujourd’hui ? C'est une question à lui poser.

Le lendemain, matin nous remettons le couvert, mais c'est vraiment histoire qu’elle ne reparte pas sans un petit quelque chose de chaud dans le ventre.

Et une fois de plus, en la raccompagnant au train, je suis triste qu’elle ne puisse pas rester plus longtemps.

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