Caroline : le donjon du prélude

J'ai revu plusieurs fois Caroline, mais ce n'était pas toujours simple pour moi, car j'habitais à Tours et je travaillais à Vélizy et j'étais hébergé par mon père. Je ne souhaitais pas trop m'absenter les soirs, pour ne pas déranger ses habitudes, mais également parce que j’avais un job passionnant, mais cruellement crevant. J’étais, en permanence, à la limite de mes capacités intellectuelles. Après avoir appris la géophysique, j’étais en train d’apprendre, à marche forcée, l’électronique analogique et numérique, ainsi que la programmation. Sans parler de la gestion technique, de la gestion des sous-traitants et du management.

Avec Caroline, nous étions toujours en relation épistolaire. À l’époque, ça passait par le minitel, et je n’y avais accès que les week-ends. Mais j’attendais ses messages toujours avec une sorte de fébrilité, j'avais grand plaisir à dialoguer avec elle.

J’avais trouvé, dans une revue, un club échangistes mâtiné SM : Le donjon du prélude. Le club était à Paris, dans le premier arrondissement. Je m'y étais rendu pour voir un peu le lieu. La connotation SM était évidente, aussi je décidais d'y emmener Caroline.

C'est donc en fin de journée que je vais chercher ma copine soumise et pour commencer la soirée, je l'emmène dîner au pont du ciel, un fabuleux restaurant chinois, à côté du centre Beaugrenelle.

Après le repas, nous allons faire quelques pas. Puis, je lui dis que je l'emmène boire un verre dans un établissement, qu'elle ne connaît pas, du moins je l’espère, sinon "bonjour la surprise !". Elle est un peu étonnée, mais accepte tout de suite.

Je me gare rue Richelieu, assez près du donjon du prélude et guide ma soumise jusqu'à l'établissement. Je sonne à la lourde porte, on nous ouvre.

Nous déposons nos manteaux au vestiaire, puis entrons dans la grande salle du rez-de-chaussée. Nous nous mettons au bar et commandons deux cocktails.

Caroline dévore des yeux la serveuse, une grande blonde pulpeuse, aux formes généreuses, qui ne les cache pas du tout, ses formes !

Nous discutons tranquillement, je vois son regard qui en dit long sur ses envies, aussi je lui demande :

- Aimes-tu les femmes ?

- Oui, aussi… Puis, avec son air mutin :

- Pourquoi, c'est pas bien ?

- Non, c'est pas grave !

Et nous rions.

- Viens, je vais te faire visiter les lieux.

Je lui prends la main, elle descend de son siège, et nous allons au sous-sol. Là, c'est un long couloir avec de petites pièces sur les côtés. Dans la première trône un siège gynécologique. Ensuite les sanitaires, trois douches et deux toilettes, le tout d’un blanc éclatant qui jure presque avec la pénombre du reste de l’endroit. Le couloir est large et pourvus de banquettes. Une décoration digne du divin marquis. Les deux dernières pièces, les plus grandes de cet étage, sont un peu plus éclairées. Dans la première, deux croix de saint-André, quelques fouets, cravaches et autres martinets aux murs, tous les articles sont de bonne facture, en cuir. Dans la dernière pièce, un grand lit est au milieu, recouvert d’une sorte de toile en matière synthétique (priez pour nous... Saint étique !) dans les vieux roses. Tout l’étage sent bon ! À cette heure, il ne doit pas y avoir eu encore beaucoup d’ébats et de transpirations.

Nous repassons au rez-de-chaussée, allons jusqu’à la grande piste de danse. Une bonne dizaine de tables rondes, avec leurs fauteuils, sont disposées là. Nous empruntons le grand escalier et arrivons au premier étage.

Dans ce grand espace, aussi grand que le rez-de-chaussée, il y a un lit à baldaquin, et une sorte de tour au centre de la pièce. On y accède des deux côtés, et ça forme une sorte de couloir large. D’un côté, un lit en demi-lune, de l’autre un espace avec des barres métalliques en hauteur pour y accrocher, visiblement, les personnes soumises. Contre la paroi intérieure de cette tour sont accrochés chaînes, menottes et encore tout un assortiment d’ustensiles.

- J’ai envie de t’attacher.

- Ha bon ! Toujours cette façon mutine de répondre.

J’entreprends alors de défaire le corsage de ma soumise, et de lui retirer son soutien-gorge. Bien entendu, comme la grande majorité des mecs, je merdouille avec l’ouverture du sous-vêtement ! Puis je défais la jupe et la fais glisser au sol. La belle ne porte pas de culotte, je n’en attendais pas moins d’une bonne soumise.

- Tu n’as pas froid ?

- Si, un peu, aux yeux…

Ben voyons ! Fallait si attendre, à celle-là !

Je guide ma compagne sous la barre métallique. Là, je prends deux paires de menottes, attachées au mur, puis lui passe un bracelet de chaque autour des poignets. L’autre bracelet de chaque paire est mis autour de la barre, barre qui est à une hauteur de deux mètres environs (sachant que le virons est une mesure approximative…).

- Pas trop difficile à supporter ?

- Non, mais je me demande bien ce qui va m’arriver ?

- À mon avis, tu vas vite être renseignée.

En effet, tandis que je vais m’asseoir confortablement dans le sofa en face, je vois un type venir à pas de loup vers Caroline.

Il me regarde, cherchant mon accord, et détaille la belle en s’approchant, toujours tout doucement.

Je fais un petit signe de tête en guise d’acquiescement. Puis, je m’adresse à ma soumise :

- Ferme les yeux, s'il te plaît. Pour éviter d’y avoir froid.

La belle frissonne, elle sent bientôt des mains parcourir son ventre, puis ses seins fièrement dressés.

De ma place, j’ai l’impression que le mec dit quelque chose à l’oreille féminine, mais je n’entends rien. Plus tard, ma compagne me racontera que le mec lui proposait de le suivre et de me laisser tomber, ça arrive dans les clubs ! Pauvre garçon…

Un deuxième homme arrive un peu après. Lui me semble plus dégourdi, et très vite, il va à l’essentielle, défait sa braguette, ouvre une capote, et baise ma salope tout debout.

De ma place, impossible de dire s’il la baise ou s’il l’encule. Là encore, je saurai plus tard que c’est dans la chatte qu’elle a accueillie son partenaire d’un instant. Dommage, l’idée de la sodomie debout me plaisait bien.

Une fois sa petite affaire faite, le deuxième homme repart. Bientôt suivi du premier. Puis, j’entends ma soumise me demander d’une voix douce :

- Tu veux bien me détacher ?

- Oui, et même te payer un pot, si tu veux.

Après un deuxième cocktail, nous repartons et finissons la nuit ensemble.

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