Rencontre avec brochet20

 

Sur un site internet consacré à la drague, aux lieux où cela est possible, ainsi qu'aux rencontres et au chat, j'ai répondu à l'annonce de Brochet20.

Comme souvent sur le net, il y a à boire et à manger, dans tout ce qui est rencontre. Certains viennent pour fantasmer, avec eux aucune chance d’échanges physiques. D’autres n’assument pas leur côté homo ou femelle. Là, le premier contact est bon, franc, honnête semble-t-il.

Dans la nuit, alors que je retournais de temps à autre sur le site pour voir si je n'avais pas des messages, je suis surpris de voir et de lire un message de brochet20 dont voici la retranscription :

- Bonjour. Mon profil pourrait-il vous convenir, je ne suis pas trop expérimenté.

- Pourquoi pas, je ne t'avais pas contacté, car tu paraissais rechercher une femme ou un couple, plus qu'une tapette comme moi. SI tu veux faire connaissance.

- Bonsoir. reçois-tu ?

- Descartes, Chez moi.

- Moi, je ne peux que le matin en semaine, quand ma compagne travaille.

- D'accord, pas de souci. Moi, je reçois chez moi.

Et je donnais mon numéro de téléphone en précisant bien qu'il fallait me joindre sur le coup de neuf heures, au moins, par un texto, pour venir à dix heures.

La nuit fut un peu mouvementée. Je dormais mal, des idées noires me tournaient dans la tête. De plus, je savais que j'avais rendez-vous, avec un pote, en fin de matinée, vers midi, pour l'accompagner à une visite médicale.

Aussi, je fus surpris de recevoir, sur le coup de neuf heures, un texto m'annonçant son arrivée à dix heures. Surpris, car dans ce monde, il y a beaucoup de mecs qui posent des lapins. Surpris, mais agréablement, je sens mon anus frétillé à l’idée d’une bonne visite.

Levé de bonne heure, j'avais pris mon petit déjeuner et ma douche. J'étais resté nu, la température était douce et agréable dans la maison. Je me remettais devant mon ordinateur. Un petit peu avant le rendez-vous, je descendis dans la cuisine, dans laquelle se trouve la porte d'entrée. Là, devant la boite à mensonges qui vomissait ses âneries, j’attendais patiemment mon visiteur.

Pratiquement dix heures pile, très ponctuel, la sonnette retentit et j’ouvre la porte d’entrée, en disant à l'homme de venir, car il était resté devant le portail. Quand il arrive à la porte, je l'ouvre en grand, tout en restant derrière, de façon à être masqué par rapport aux voisins ou aux passants éventuels.

L'homme devait avoir l'habitude de ce genre de rencontres, puisque, tout de suite, il commence à se déshabiller et à mettre ses vêtements sur la table de la cuisine.

Ma nudité ne le choque pas, au contraire, visiblement, elle lui plaît. C'est vrai que j’ai perdu quelques kilos, mais je ne trouve toujours pas que j’ai un corps appelant la sculpture ! Je lui annonce alors :

- Et voilà la fiotte, tout est à toi, tu peux jouer avec tout…

Il affiche un grand sourire, mêlé à de la surprise, du direct de mon propos.

Puis, tandis qu’il continue à se dévêtir, je lui propose :

- Et si on montait dans la chambre ? Ça serait peut-être mieux, non ?

- OK.

À ce moment-là, il ramasse ses petites affaires et je le guide jusqu'à la chambre du premier. Le grand lit, de deux-cent-quarante de large, est, en fait, constitué de deux lits de cent-vingt côte à côte. La partie que j'occupe habituellement est encombrée par ma valise de jouets, mes plugs, mes gods et tout un attirail. Aussi, comme ma pute est absente pour quelques semaines, je m'assieds sur la partie qu'elle occupe habituellement.

Tout de suite, je prends en bouche la pine de ce nouvel amant et commence à le sucer. J'en profite pour lui caresser les couilles et très vite l'engin commence à se développer. Après une grosse poignée de secondes, une bite de belle taille m'envahit de la bouche. Elle n'est pas droite, mais courbée.

Lui s’occupe de mes tétines, commence par les pincer, crescendo en finissant par les pincer très durement. Ensuite, il les fait tourner dans tous les sens, comme s’il cherchait une station sur une vieille radio. Puis, il me prend le sein entièrement et le broie d’une main puissante. Et, pour finir, il emprisonne mes tétons et me secoue la poitrine comme s’il espérait en faire tomber quelque chose !

Ces caresses, très vicieuses, sont incroyablement excitantes et me procurent de vives décharges nerveuses dans la colonne vertébrale, jusqu’à mon sphincter. Tout ça me donne une furieuse envie de me faire enculer. Je sors donc sa queue de ma bouche et, d'un ton un peu suppliant. Je regarde l'homme et lui propose :

- Et si tu me la mettais dans le cul ?

Mon ton doit être très persuasif, car brochet20 accepte rapidement. Il me demande alors :

- As-tu une capote ?

- Moi, je suis sain, si tu veux me la mettre à cru, aucun problème.

- D'accord, je suis sain aussi.

C'est donc décidé, je vais me faire doser, ensemencer. Aussi je demande encore :

- Comment veux-tu que je me mette ? Sur le dos, à genoux, accroupi ?

- Oui à genoux, que je te prenne bien en levrette.

Je m'exécute tout de suite et offre mon petit cul, équipé d'un gros trou, à cette pine qui me fait très envie.

L'homme commence par me prendre, effectivement, en levrette. Il me lime la rosette en bougeant bien son bassin, comme je baisais jadis mes copines, pour aller dans les petits coins.

Ce ramonage agace toutes mes terminaisons nerveuses de la zone ainsi occupée. Je commence à sentir des vagues de plaisir qui montent.

Puis, très vite, il change de position et se met à califourchon au-dessus de moi, pour m'enculer plus profondément. Faut dire, sa queue est plutôt grosse, mais en arc de cercle. Aussi, dans cette position, il peut me posséder plus amplement.

La crème Nivea, dont je m'étais enduit les miches, fait son office. Cependant, bientôt, je sens quand même, comme une brûlure au niveau de l'anus. Mais c'est si bon, cérébralement, d'avoir une queue à cru dans mon cul. Aussi, je ne me plains pas et encaisse avec bonheur cette légère douleur.

L'homme m’usine le fion avec un certain savoir-faire, ce n'est pas la première fois qu'il encule de la fiotte. Et, j'avoue que j'apprécie hautement ce ramonage incessant.

- Oui, vas-y, encule-moi…. Elle est bonne ta pine… Ha, salaud, tu me déchires... Tu me défonces… Vas-y, continue !

je l'entends grogner et j'ai l'impression que mon langage cru l'excite davantage encore. Après une poignée de minutes, je le sens fébrile, les jambes qui tremblent et je l'entends dire, alors qu'il pose ses mains sur mon dos :

- Tu vas me faire cracher !

- Oui, vas-y, donne-moi ta semence, crache au fond de moi, je veux avoir ton jus dans mes boyaux.

Mon visiteur redouble de vigueur et me défonce encore plus, ce qui a pour effet de me brûler le fion de belles manières. Mais bientôt, sa lance bouillante inonde mon cul et je l'entends rager :

- Tu me fais décharger ! Trop bon ton cul, salope !

C'est que du bonheur, je me régale. Certes, on ne sent pas le foutre gicler dans l'intestin, on le devine. Je passe ma main droite entre mes cuisses et viens lui caresser les couilles. Je sens, dans ses boules, des contractions de plaisir qui poussent son jus en moi. J'ai un orgasme et je finis par m'écrouler en avant. Vidé, ruiné, comblé. D'un coup je me souviens que je suis à la place de ma salope et je n'aimerais pas faire des grosses traces de foutre sur son dessus-de-lit.

Avec mon épouse, nous sommes en froid, en ce moment. Et je suis en train de penser que si elle acceptait certains clients, habitués, sans capote, car elle se prostitue depuis plus de quinze ans, je pourrais bouffer de la moule et du cul à la sauce de bite. Il faudra que je lui en parle. Je sais qu’elle adore le sperme et moi, je ne peux plus lui donner ce plaisir.

C'est à ce moment que mon amant m'annonce :

- Ah ! Mais tu saignes du cul !

Je me disais bien que j'avais eu un gros ramonage ! Oui, il serait peut-être temps de descendre que je me lave le fondement. Je me glisse sur mon côté droit, puis me redresse, en évitant de m’asseoir sur la couverture. Et, quand je suis debout, alors que j'aurais bien aimé sucer cette pine, qui m'a donné tant de plaisir, je m'aperçois qu'effectivement, elle a des traces rouges.

Nous redescendrons en passant par la salle de bain. Lui se lave la bite, moi, je vais sur les chiottes. Je pousse un peu et évacue quelques déchets. Effectivement, quand je m’essuie, je m’aperçois que je saigne. Mais ce n'est plus du tout douloureux et j'en reste là.

Comme mon amant est reparti dans la cuisine pour remettre ses vêtements, après s’être lavé le sexe au robinet. J'en profite pour m'arrêter au lavabo, me passer un coup de gant de toilette sur l'anus et m'essuyer avec la serviette. Effectivement, il y a encore quelques petites traces de sang, mais rien de très grave. Je rejoins, toujours à poil, mon baiseur, qui s'est rhabillé dans la cuisine et lui propose un café.

Nous discutons à bâton rompu pendant de longues minutes. Le type est sympa, intéressant, j'aime bien sa philosophie. Je le remercie encore du plaisir qui m'a offert.

l'homme me précise encore de ne pas lui téléphoner, ce que je comprends parfaitement, et je profite de mon téléphone, pour noter "ne pas appeler" au niveau de son nom. Mais bientôt, il reçoit un appel, et sans y répondre, il m'annonce qu'il est obligé de partir.

Je lui fais encore un baiser sur les lèvres, j'ouvre la porte, toujours en m’abritant derrière, de manière à pas être aperçue par mon voisin d'en face. Ce pauvre hère doit s’ennuyer ferme dans la vie, à passer son temps à observer nos faits et gestes.

Un dernier petit geste de la main et Brochet20 disparaît.

Moi, je souffle un peu et remonte au bureau, pour commencer à rédiger ce récit.






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